Vous avez sans doute souvent entendu dire qu’un contenu de qualité était un contenu long, quantitatif en termes de volume de mots-clés présents dans le corps de la page. Détrompez-vous, c’est l’un des nombreux mythes SEO ! Yves Attias, fondateur de l'agence Yateo, va vous expliquer dans cet article ce qui fait un bon contenu SEO, et quelles règles vous devez observer pour améliorer votre rédaction sur le web.
La quantité ne fait en rien la qualité même si l’on peut indirectement penser qu’aux yeux de Google, un contenu volumineux sera “potentiellement” mieux positionné dans les résultats de recherche qu’un texte à faible densité.
De nombreuses analyses de logs permettent notamment d’observer que les pages les plus fréquemment visitées par GoogleBot sont celles qui contiennent le plus de mots. En effet, la sémantique, le contenu et, a fortiori, les mots-clés sont la matière première de la visibilité SEO, qui permet aux moteurs de recherche de classer les pages indexées dans leurs résultats et, surtout, de les différencier les unes des autres au-delà du code pur.
Si votre page n’a pas de contenu, comment un moteur de recherche comme Google pourrait comprendre de quoi elle parle ?
Un (ro)bot ou spider n’est qu’une simple intelligence artificielle dénuée de subjectivité, incapable de ressentir les choses, de les comprendre ou de les interpréter. L’IA dissimulée derrière cette infrastructure web n’est ni capable de dire si elle aime ou si elle n’aime pas, ni de juger les qualités intrinsèques d’un texte. Elle se base sur une série de critères objectifs, des critères on-site, dont le contenu fait partie, et des critères off-site, ainsi que sur le comportement des internautes lorsqu’ils visitent les pages des sites Internet.
Elle classe, répertorie les usages et les comportements de navigation : l’internaute a-t-il cliqué sur un lien, un bouton CTA ? Est-il resté longtemps sur la page ? En a-t-il visité d’autres ? A-t-il scrollé ? A-t-il quitté prématurément le site, ne visitant qu’une seule page, ce qui aura pour conséquence d’augmenter le taux de rebond ?
L’ère du Machine Learning et du test & learn est bel et bien là ! Il faut en effet que les algorithmes s’appuient sur quelque chose de tangible… Et le contenu est ce qu’il y a de plus concret, parallèlement à la popularité d’une page, acquise grâce aux liens externes (ou backlinks) qui pointent vers elle. Car n’oublions pas que le SEO est un tout et que le contenu n’est qu’une partie, certes indispensable, de cet ensemble de critères qui servent à mieux positionner une page web dans les moteurs de recherche.
La quantité de termes présents dans une page web n’est donc pas le seul argument valable (l’a-t-il été ?) aux yeux de Google pour prétendre accéder aux premières positions sur une requête donnée.
La preuve en est que, par exemple, sur le terme de recherche “mobilier pas cher”, le site concept-usine.com se classe en 5ème position avec seulement 719 mots, juste derrière le site basika.fr qui en possède 2163. On pourrait à juste titre imaginer que le site de la marque Basika mériterait a minima d’apparaître dans le top 3 sur cette requête d’autant que le numéro 1, miliboo.com, contient 2x moins de mots dans le corps de la page que son concurrent. C’est bien la preuve que la quantité n’est pas un facteur décisif dans le calcul du positionnement d’une page.
Bien sûr, la volumétrie n’en demeure pas moins importante. Nous ne sommes pas en train de vous dire de ne plus rédiger… Ce n’est pas là notre propos qui est, au contraire, de créer des contenus à propos, c’est-à-dire des contenus utiles, sans fioritures, placés au bon endroit sur vos pages.
Vos contenus doivent non seulement être savamment travaillés sur le fond, apporter de l’information utile aux internautes, mais aussi s’intégrer harmonieusement dans le design de votre site, dans l’optique de plaire à votre audience en lui offrant une expérience utilisateur optimale. C’est là le premier sens du verbe “rédiger” qui signifie “mettre par écrit dans une certaine forme”.
Vos contenus doivent aussi être mis au service de vos objectifs, lesquels peuvent être d’informer, d’attirer du trafic, de générer des contacts qualifiés ou de (mieux) vendre vos produits. Le design de votre site doit donc lui aussi être conçu en prenant en considération l’ergonomie et l’UX design, laissant la part belle au contenu, primordial quelle que soit la typologie de votre site (vitrine ou e-commerce).
Remettez le contenu au centre de vos préoccupations en le voyant non pas comme une corvée, mais comme un moyen d’attirer votre cible sur vos pages grâce à une stratégie SEO optimisée, et ainsi d’augmenter vos chances de la convertir grâce à un savant mélange de blocs de texte entremêlés de contenus multimédias et de boutons call-to-action (CTA).
Tout cela pour dire que la rédaction web n’a rien à voir avec du remplissage pur et simple de contenus insignifiants et sans consistance. Par pitié, n’offrez pas (plus) de la bouillie textuelle à vos lecteurs, si vous disposez d’un blog, ou à vos acheteurs, si vous disposez d’un site web marchand. Si l’on s‘en tient à l’étymologie de la forme substantivée du mot “rédaction”, (redactio en latin), il désigne à l’origine “réduction” qui, en arithmétique, se définit par le fait de réduire à quelque chose de moindre.
Est-ce à dire qu’un bon contenu est un contenu pauvre en contenu ? Bien évidemment que non, car Google a besoin de comprendre le contexte d’une page pour mieux la classer dans son index. Et c’est assez logique en fin de compte. Ne dit-on pas qu’au pays des moteurs de recherche, le contenu est ROI ?
Cette punchline, scandée par la communauté SEO et les professionnels de la communication à longueur de billets de blog, souligne légitimement l’importance du contenu en tant qu’outil éditorial à visée informative, aussi bien à destination des internautes que des moteurs de recherche (particularité de la rédaction web), mais aussi un outil qui répond à la poursuite d’objectifs (notoriété, transformation). Le contenu est donc roi mais surtout ROI.
Soyez user centric avant d’être user-agent centric !
Alors, si la quantité seule ne suffit pas (plus) à mieux nous positionner dans les moteurs de recherche, qu’en est-il de la rédaction web ? Comment définir un contenu de qualité à défaut d’un contenu riche en quantité ? S’il existe bel et bien une corrélation entre le nombre de mots présents dans une page et la fréquence de passage des bots de Google sur cette dernière, laquelle est logiquement source d’un meilleur positionnement, quels autres facteurs propres à la rédaction web influencent le classement d’une page web dans les SERPs ? C’est ce que nous allons tenter de démêler tout au long de cet article en commençant par présenter la vision de Google sur le sujet.
Sommaire interactif
La vision d'un bon contenu selon Google
Les particularités de la rédaction web
La rédaction de contenu adaptée aux sites e-commerce
Sur quoi se base Google pour évaluer la qualité ou la pertinence d’un contenu
Au fait, pourquoi s’évertue-t-on à vouloir rédiger du contenu en ligne ?
En définitive, c’est quoi un bon contenu web ?
La vision d’un bon contenu selon Google
Dans ses guidelines, Google définit ses consignes relatives à la qualité principalement à travers le prisme de ce qu’il faut éviter ou ne pas faire. Pour Google, il faut :
- Proscrire le contenu généré automatiquement ;
- Éviter le cloaking et les redirections d’URLs trompeuses pour l’internaute et les moteurs de recherche ;
- Bannir le texte et les liens cachés ou dissimulés ;
- Abandonner les pages satellites ;
- Éliminer le contenu dupliqué interne ou externe ;
- Éviter les programmes d’affiliation ;
- Éviter la surabondance ou le bourrage de mots-clés et de cooccurrences similaires.
Google s’en prend surtout aux techniques dites “spammy”, c’est-à-dire celles destinées à manipuler les classements de recherche plutôt qu’aider les utilisateurs.
Google définit donc principalement la qualité par l’utilité, le service rendu, l’apport de valeur ajoutée sans espoir de retour. Google serait-il devenu un bon samaritain ? C’est une façon de voir mais en effet, pour lui, il faut savoir donner pour recevoir. Pensez donc en priorité vos contenus pour ce qu’ils vont apporter à vos visiteurs plutôt que pour ce que vous pourriez leur soutirer. Voyez le contenu comme une offrande et les miracles du (bon) positionnement s’accompliront.
Cette vision charitable de la rédaction de contenu est certes idéaliste mais elle s’approche de la réalité. Toutefois, cette conception de la rédaction web ne suffirait pas, en pratique, à positionner une page sur des requêtes fortement concurrentielles. Mais c’est un bon principe à suivre que la charité chrétienne, aussi bien dans la vie que dans le SEO.
Par ailleurs, dans ses consignes spécifiques aux contenus, Google fait la part belle aux images, aux vidéos et à l’AMP en divulguant ses bonnes pratiques en matière d’accessibilité, de performance et d’”explorabilité” (la faculté pour Google d’explorer facilement vos pages et d’en avoir connaissance).
Maintenant que nous avons une meilleure idée de ce qu’est un bon contenu pour Google, à savoir un contenu unique et désintéressé, voyons plus en détail ce qui caractérise la rédaction web de manière générale.
Les particularités de la rédaction web
L’écriture web reprend les bases de la rédaction journalistique : mise en page, titres, chapô d’introduction, intertitres, ponctuation, formulations… Toutefois, il existe des codes spécifiques au langage web qu’il est important de connaître et de mettre en application pour s’assurer d’une visibilité optimale.
Les lieux communs de l’écriture web
Écrivez pour votre cible
Qu’on l’appelle cible ou buyer persona, votre audience se doit d’être clairement définie avant de vous laisser aller à taper vos premiers mots sur votre clavier. Posez-vous tout d’abord la question de savoir à qui vous vous adressez et quel est l’objectif de votre contenu en fonction de la typologie de la page sur laquelle il se trouve (mettre l’accent sur un produit, transmettre une information, générer des leads…). N’hésitez pas à faire appel à une agence SEO pour vous accompagner dans la démarche.
Il serait totalement contre-productif de commencer à rédiger sans savoir pour qui vous écrivez et dans quel but. Prenez donc le temps de regrouper vos idées, de les rassembler, d’identifier le champ lexical utilisé par votre cible…
Utilisez-vous les mêmes expressions que votre audience ? On peut parfois être surpris des termes privilégiés ! Pour vous aider dans le choix des mots-clés, appuyez-vous sur les données de Google Suggest… Saisissez votre mot-clé principal dans Google, ce dernier vous propose alors une liste de mots-clés auto-suggérés, basée sur les recherches couramment effectuées par les internautes.
Vous pouvez également faire une analyse SEO de vos concurrents bien placés pour vous inspirer de leur travail au niveau du choix des titres ou des mots-clés. Bien sûr, inutile de vous rappeler à quel point il ne serait pas judicieux de plagier vos concurrents et de “tricher” en pratiquant ce qu’on appelle communément la duplication de contenus. Bien au contraire, montrez vos différences et exploitez cette opportunité que vous avez de vous démarquer auprès de votre cible.
Soignez la forme
Au même titre que pour la rédaction d’un article de journal, la rédaction web nécessite une maîtrise absolue des règles fondamentales inhérentes à la langue, à savoir l’orthographe, la grammaire, la conjugaison, la syntaxe, les règles de ponctuation, etc. Qui aime lire et qui accorde du crédit à un texte truffé de fautes d’orthographe, dont le propos est évasif et les idées peu claires ou mal emboîtées ? Rien ne sert d’avoir les bonnes idées et d’avancer les meilleurs arguments si c’est pour les gaspiller dans un message brouillé par une mauvaise présentation, désorganisée, non hiérarchisée et dénuée de sens.
On ne le répètera jamais assez mais aérez vos paragraphes, mettez en exergue les idées essentielles et les termes clés afin de faciliter et de fluidifier la lecture pour l’internaute. Dites-vous qu’une majorité d’internautes lisent en diagonale et qu’en moyenne, ils restent 10 secondes par page, lisant tout au plus les 200 premiers mots. Votre contenu doit donc se restreindre à l’essentiel, être concis, pertinent et efficace.
À l’instar de l’écriture journalistique, l’écriture web va droit au but. S’inspirant du concept de pyramide inversée, lequel consiste à rédiger son texte et à organiser ses idées de façon à ce que l’essentiel de l’information apparaisse au début de l’article.
L’objectif étant de capter rapidement l’attention du visiteur, de susciter son intérêt et de provoquer son désir d’en savoir plus en vue de l’inciter à l’action, selon les principes marketing inhérents à la méthode AIDA, méthode de communication qui séquence les 4 phases (Attention, Intérêt, Désir, Action) à travers lesquelles le consommateur passe avant de procéder à une conversion.
Les détails arrivent alors au fur et à mesure de la lecture. La rédaction web fonctionne ainsi sous forme d’entonnoir inversé, en partant du général vers le particulier.
Pensez également à agrémenter vos contenus de visuels ou d’éléments multimédias, comme des vidéos ou des podcasts par exemple, afin de rendre la lecture dynamique et ainsi favoriser la mémorisation des informations.
Laissez s’exprimer votre style
Vous êtes plutôt du genre à coucher vos idées sur le papier et à les organiser avant de commencer à rédiger ? Ou à écrire d’une traite, de manière effrénée, à la façon d’un Gustave Flaubert qui avait la correction facile ? Ce boulimique de la rature travaillait et retravaillait ses textes a posteriori jusqu’à ce que le résultat soit jugé satisfaisant, ce qui a, vous le savez, donné lieu à des chefs d'œuvre tels que Madame Bovary, L’éducation sentimentale ou Salammbô.
Quelle que soit votre façon de procéder, il est primordial de laisser votre style d’écriture s’exprimer, de lui donner vie. Nous possédons tous des modes opératoires, des tics de langage qui caractérisent notre façon de penser, d’écrire et de parler.
Alors, optez pour un style qui vous ressemble et ne tentez pas désespérément de copier celui des autres. Ce qui fait la réussite d’un contenu, c’est son identité, caractérisée par des tournures de phrases originales, des façons de dire inédites, un usage des mots et du langage propres à son auteur.
Tant que vous n’utilisez pas un langage inadapté à votre cible, vous n’avez rien à perdre, vous avez même tout à gagner car c’est de cette façon que vous fidéliserez votre lectorat, dans le cadre d’un blog par exemple, ou votre clientèle dans le cas d’un site e-commerce.
Il n’y a rien de plus rébarbatif que des fiches produits sur le web aujourd’hui. Elles se ressemblent toutes, d’autant plus avec l’essor des places de marché qui dupliquent le contenu des sites de fabricants. C’est dommage… En aucun cas, ce mode opératoire ne donne envie d ‘acheter un produit alors que le copywriting ou le storytelling sont, au contraire, d’excellents moyens de permettre aux internautes de s’approprier un produit voire une marque.
C'est une manière déguisée de vendre un produit ou service, ou de faire parler de lui sans crier immédiatement à la réclame publicitaire, chose que ne veulent plus voir les consommateurs. Alors, soyez créatifs dans vos contenus et trouvez des angles d’attaque qui vous distingueront des autres résultats présents dans la SERP de Google.
Les spécificités de la rédaction web
Analysez l’intentionnalité de la recherche et le parfum de la SERP
C’est bien connu dans le monde du SEO, chaque page de résultats Google a une “odeur”. En fonction de la requête saisie par l’internaute, sa recherche donnera lieu à différents types de résultats. C’est pourquoi on estime qu’il existe différents types de recherche selon la classification Google :
- Les recherches navigationnelles : l’internaute cherche à accéder à un site Internet en particulier dont il n’a plus le nom et se sert du moteur de recherche comme d’un annuaire pour le retrouver ;
- Les recherches informationnelles : l’internaute cherche des informations sur un sujet précis et s’attend à obtenir des réponses à ses interrogations ;
- Les recherches commerciales : l’internaute cherche à comparer et à se faire une idée précise du produit ou du service qui correspond véritablement à ses besoins ;
- Les recherches transactionnelles : l’internaute témoigne à travers sa requête de son envie d’acheter ou de convertir sur un site.
Source : SEO Quantum
Maintenant que vous avez identifié le profil des sites que Google met en avant dans ses pages de résultats pour la requête que vous visez, vous avez deux choix :
- Suivre le même chemin que vos concurrents et, sur la requête ciblée, proposer la même typologie de page que ces derniers. Par exemple, si la SERP ne renvoie que vers des pages de type “Catégories” sur un mot-clé spécifique, vous allez également optimiser la page catégorie de votre site e-commerce pour remonter sur l’expression cible ;
- Vous démarquer de vos concurrents en variant le type de résultat proposé (résultat naturel, vidéo, Google Maps…) et le type de page ciblée (commerciale, transactionnelle ou informative).
Dans le premier cas, il ne sera pas impossible de se positionner en 1ère page de Google. Néanmoins, sur une requête fortement concurrentielle, vous devrez avoir un budget Communication ou Netlinking conséquent pour espérer atteindre les meilleures positions.
Dans le second cas, vous prenez un risque, celui que Google n’identifie jamais votre page comme une page pertinente au vu des attentes de ses utilisateurs. Mais par expérience, Google appréciant la variété à tous les niveaux, ce genre de stratégie fonctionne en réalité plutôt bien !
Identifiez vos mots-clés stratégiques
Maintenant que vous avez analysé la SERP et que vous savez quel type de page vous allez tenter de positionner, faites une recherche approfondie de mots-clés à injecter absolument au sein de votre contenu. Identifiez le champ lexical autour de votre requête principale et réutilisez une majorité de ces termes, autant que possible, à des endroits clés de votre texte : titres, balises, corps de page…
Pour vous aider dans votre travail d’identification des mots-clés, faites appel à des outils spécialisés, gratuits ou payants, comme Ubersuggest, l’outil de planification de mots-clés Google Ads, SEMrush, Ranxplorer, Answer The Public, Rimes Solides...
Des outils d’analyse sémantique comme Your Text Guru vous aideront également à optimiser le contenu de vos pages en fonction des attentes du moteur de recherche, en vous proposant une liste de mots-clés et d’entités nommées à placer aux bons endroits sur la page.
Optimisez vos balises metas
Parmi l’ensemble des metas qui peuvent exister sur un site web, une seule est véritablement indispensable : la balise title. C’est l’une des zones chaudes du référencement naturel, c’est pourquoi vous ne devez surtout pas la négliger. Remplissez-la sur l’ensemble de vos pages en respectant ces quelques principes simples à retenir :
- Elle doit idéalement ne pas contenir plus de 70 caractères ;
- Elle ne doit être ni trop longue ni trop courte ;
- Privilégiez les termes les plus importants en début de title afin de renforcer leur poids sémantique ;
- Privilégiez l’usage du singulier ;
- Elle doit être originale et unique ;
- Ajoutez des symboles ou des émoticônes pour attirer l’oeil de l’internaute.
Une seconde balise meta peut s’avérer intéressante à travailler, non pas en terme de ranking mais en terme de taux de clics. Il s’agit de la meta description. Bien que réécrite la plupart du temps par Google à 80%, elle peut vous servir à vous différencier de vos concurrents.
Nos conseils concernant la balise meta description :
- Utilisez le vouvoiement ou le tutoiement selon votre cible ;
- Réutilisez au moins une fois votre mot-clé principal afin qu’il s’affiche en gras dans la SERP ;
- Veillez à ne pas dépasser les 150 caractères pour préserver un affichage optimal dans les pages de résultats.
Favorisez le maillage interne
À l'instar du célèbre adage “Il n’y a pas de fumée sans feu”, il n’y a pas de SEO sans liens. En effet, ce sont les liens hypertextes qui font coexister les pages entre elles. Autrement, ni les internautes ni les robots des moteurs de recherche ne réussiraient à accéder aux différentes pages sur le web.
Continuons donc à proposer un web généreux, qui navigue de lien en lien. Un bon maillage interne, associé à une stratégie de contenus efficace, vous permettra de pousser vos pages sur vos mots-clés cibles. N’omettez donc jamais de renvoyer vers vos pages par le biais des liens internes.
Et, pour renforcer la légitimité de votre site sur son domaine d’expertise, n’hésitez pas à faire pointer certains liens vers des sites d’autorité, des sites externes qui serviront de faire-valoir, même si, ce faisant, vous transmettez du jus de lien (ou PageRank) à la page qui le recevra, créant ainsi une déperdition de linkjuice.
Néanmoins, rappelez-vous la vision de Google évoquée au début de cet article : donner sans attendre de recevoir. C’est là l’un des piliers fondamentaux des moteurs de recherche mais aussi d’Internet dont l’un des modèles économiques majeurs repose sur l’open source, source d'innovations et avancées technologiques qui ont permis à de nombreuses entreprises de repousser les limites.
Incluez les microdonnées au sein de vos contenus
Les microdonnées sont l’un des éléments différenciants dans la SERP. En ajoutant par exemple les microdonnées liées aux avis dans vos pages, vous vous assurerez un affichage et une visibilité optimale dans les SERPs, à l’image du site Marmiton qui en fait bon usage :
En fonction de la typologie de votre page, d’autres données structurées pourront être légitimes :
- Book pour le balisage des ouvrages ;
- Event pour le balisage des événements ;
- FAQpage pour le balisage des questions-réponses ;
- JobPosting pour le balisage des offres d’emplois ;
- Product pour le balisage des produits ;
- etc.
Sans compter les microdonnées qui aident Google à mieux comprendre la structure des pages : Webpage, BreadcrumbList, Logo…
Retrouvez tous les types de microdonnées en fonction de la thématique de votre site sur schema.org.
Adaptez vos contenus aux appareils mobiles
Afin d’optimiser les indicateurs de performance liés à la lecture sur mobile (durée des sessions, conversions, taux de rebond…), il va sans dire que votre site doit être 100% responsive et adapté aux terminaux mobiles. Dans la plupart des niches, le trafic mobile a largement dépassé le trafic desktop, c’est pourquoi vous devez veiller à respecter les codes liés à l’ergonomie des sites.
Évitez notamment les blocs d’éléments trop rapprochés, le texte illisible qui sort de l’écran car cela enverra un signal négatif aux moteurs de recherche comme Google.
Actualisez vos anciens contenus
S’agissant de certaines requêtes comme “Noël” par exemple, Google attendra légitimement des contenus frais et d’actualité. Auquel cas, si votre article a beaucoup d’ancienneté, ce qui en faisait une force deviendra sa principale faiblesse. Il subira alors, au-delà de toutes les qualités dont il dispose, une pondération négative, du fait de sa seule obsolescence. Votre page risque par conséquent de voir son positionnement baisser considérablement au fil du temps.
Avant d’en arriver là, prenez le temps de la mettre à jour afin d’envoyer un signal positif au moteur de recherche. L’actualisation d’une page permet en outre de s’assurer un meilleur taux de clics, les internautes préférant cliquer sur un résultat récent plutôt qu’un résultat dont la date limite de péremption est dépassée.
Facilitez le partage de vos articles
Laissez apparaître sur votre site les boutons d’accès à vos profils sociaux, que ce soit pour “liker” votre page, vous suivre, partager un article ou un produit. Attention à bien intégrer les balises Open Graph au sein de vos contenus afin de faciliter le relais par les internautes de vos articles sur les différents médias sociaux.
Si possible, prévoyez également des blocs de commentaires sur vos pages d’articles, en laissant active la modération afin de ne valider que les meilleurs témoignages, c’est-à-dire ceux qui, positifs ou négatifs, enrichissent la sémantique et le champ lexical de votre page de façon naturelle. Répondre à ces commentaires prend du temps mais cela permet, outre les réseaux sociaux, de tisser un lien avec votre communauté.
Bloc commentaire et boutons de partage sur le site Les Petits Prodiges
La rédaction de contenu adaptée aux sites e-commerce
Sur un site e-commerce, il existe autant de stratégies de contenus que de types de pages. Hormis la page d’accueil et les articles de blog (si vous avez un blog attaché à votre boutique), on identifie généralement deux types de pages :
- Les pages catégories ;
- Les pages produits.
Les pages catégories sont celles qui ont un réel impact sur l’audience SEO puisqu’elles visent les mots-clés génériques à fort volume de trafic. En raison de leur aspect, sous forme de catalogue, les pages catégories ont vocation à donner du choix aux internautes qui ne sont pas forcément encore matures dans leur recherche d’informations.
A l’inverse, les pages produits ont un impact plus faible sur le trafic mais plus significatif en termes de taux de transformation. Les requêtes de longue-traîne sont généralement la cible des pages produits. Moins tapées, ces recherches ont cependant le mérite d’être plus précises, ce qui permet de s’assurer qu’on répond exactement aux besoins des internautes avec notre produit.
C’est pourquoi les fiches produits doivent être rédigées de façon à ne laisser planer aucun doute dans l’esprit de l’internaute, afin de lui faire comprendre que le produit dont il a réellement besoin, c’est le vôtre.
Voici un exemple avec le site Be my Desk :
Exemple de requête visée par une page catégorie : table basse
Exemple de requête visée par une page produit : table de stockage en fer
Comment optimiser sa page catégorie ?
Sur une page catégorie, outre ce dont on a déjà parlé tout au long de cet article concernant les fondamentaux de la rédaction web, vous devrez idéalement :
- Proposer une description courte de quelques lignes seulement, placée en haut de page, juste avant le listing des produits. Attention néanmoins, vos premiers produits doivent rester visibles avant la ligne de flottaison afin que l’internaute n’ait pas besoin de scroller pour les identifier ;
- Proposer une description longue en bas de page, juste après le catalogue de produits ;
- Veiller à ce qu’aucune catégorie n'en cannibalise une autre, en ne créant pas des catégories dupliquées qui pourraient s’auto-concurrencer, nuisant ainsi à la visibilité SEO de votre site Internet.
- Proposer un système de filtrage qui permet à l’internaute d’afficher certains produits en fonction de critères prédéfinis (taille, couleur, marque…).
Attention à ne pas indexer ces filtres à facettes qui nuisent fortement au référencement naturel, Google prenant du temps à les crawler si vous l’y autorisez alors que les pages filtrées ne sont que de multiples doublons sans intérêt pour le SEO (pensez “budget crawl” !).
Soit dit en passant, voici un exemple de site qui, a priori sur le principe, fait un bon usage des filtres à facettes :
Partant de l'association des filtres "design" et "bleu", le site Declickdeco a créé et indexé une page filtre qui se positionne 2ème sur la requête "canapé bleu design".
Comment optimiser sa fiche produit ?
Sur une fiche produit, on mettra en avant des mots-clés déclencheurs d’un acte d’achat comme “meilleur prix”, “soldes”, “promotion”, “garantie”, “livraison offerte”. Votre fiche produit n’a qu’un seul but : vendre ! Alors, veillez à :
- Faire apparaître les avis clients ;
- Présenter les avantages produits par rapport aux besoins client ;
- Mettre en place des techniques de selfcare via l’affichage d’une FAQ intelligente, soit une liste de questions-réponses basée sur les retours terrains de vos commerciaux ou les messages laissés par les internautes ;
- Proposer des blocs de produits similaires ou les meilleures ventes afin d’induire un comportement d’achat chez votre internaute ;
- Optimiser le visuel produit en le présentant sous tous les angles, que ce soit par le biais d’images statiques ou 360°, ou de vidéos ;
- Intégrer des données structurées (Product, Offer, Review, AggregateRating…) qui offrent un affichage optimisé dans les SERPs.
- Ajouter des blocs de liens internes qui pointent vers des contenus éditoriaux thématisés, l’objectif étant de permettre à vos visiteurs d’associer un besoin à votre offre produit.
Par exemple, si votre produit est un t-shirt, prévoyez des blocs de liens visuels qui pointeront vers des idées d’articles suivants :
- Comment choisir son t-shirt ?
- Avec quoi porter un t-shirt ?
- Comparatif des t-shirts pour homme...
Autre exemple : si votre produit est un complément alimentaire, prévoyez, comme sur le site Havea, du maillage interne vers les plantes et actifs concernés, ainsi que vers les pages dédiées aux bienfaits de ce produit sur la santé.
Le produit : complément alimentaire revitalisant
Un lien interne vers un article traitant de la fatigue
Sur quoi se base Google pour évaluer la qualité ou la pertinence d’un contenu ?
Pour déterminer la qualité d’un contenu et classer une page dans son moteur de recherche, Google s’appuie sur :
- Une armée d’évaluateurs, les Quality Raters, qui jugent et évaluent la qualité des pages web à partir d’une grille de critères objectifs prédéfinis tels que la mention et la popularité de l’auteur, le bénéfice de l’utilisateur, la réputation du site, l’expertise du contenu, la présence de contenu secondaire destiné à améliorer l’expérience utilisateur, la qualité de l’orthographe, la présence de sources, l’aspect visuel de la page…
- Ses algorithmes qui vont non seulement analyser les pages web à partir de critères on-site et off-site (qualité du contenu, maillage interne, optimisation des balises metas, richesse sémantique, présence de rich medias…) mais aussi évaluer l’intention de recherche derrière la suite de mots-clés tapés par les internautes à chaque requête.
Google positionne une page web dans ses pages de résultats en se basant sur deux facteurs principaux :
- La requête (évaluation de l’intention de recherche) ;
- Le site Internet (évaluation de la pertinence du site par rapport à la requête).
D’après un communiqué officiel, “les algorithmes de recherche tiennent compte de nombreux facteurs, tels que les mots utilisés dans la requête, la pertinence et la facilité d'utilisation des pages, le niveau d'expertise des sources, la position et les paramètres de recherche. La pondération appliquée à chaque facteur varie en fonction de la nature de votre requête. Par exemple, l'actualisation du contenu joue un rôle plus important dans la réponse aux requêtes concernant un sujet d'actualité que dans le cas de définitions du dictionnaire.”
Au fait, pourquoi s’évertue-t-on à vouloir rédiger du contenu en ligne ?
Vaste question à laquelle nous répondrons simplement en disant que la rédaction web est devenue indispensable pour optimiser la visibilité de votre site dans les pages de résultats des moteurs de recherche. À une époque où plus de 80% des consommateurs font une recherche sur Internet avant d’acheter un produit, il est impératif de leur proposer du contenu de qualité qui réponde à leurs attentes, que ce soit pour répondre à un besoin ou une interrogation, leur fournir des informations détaillées concernant un produit ou un service…
Nous sommes entrés dans une ère de l’expérience client, ce dernier étant au centre de toutes les préoccupations pour les marques et les entreprises. Une bonne expérience client favorise l’engagement et la fidélisation, transformant ainsi ce qui n’était au départ qu’un simple prospect en ambassadeur.
Nous avons là les principaux ingrédients d’une stratégie inbound marketing, dont l’objectif est d’attirer des prospects par le biais de contenus pertinents qui répondent à leurs besoins avant de leur proposer des offres adaptées.
L’inbound marketing associe judicieusement le content marketing et l’e-mailing, mais aussi l’ensemble des autres leviers marketing à travers ce qu’on appelle communément le marketing automation, qui permet d‘amener délicatement un prospect à devenir client grâce à un long processus de maturation au cours duquel on utilise toutes les données disponibles sur la personne afin de comprendre ce qu'elle recherche, et de lui fournir les informations dont elle a besoin pour effectuer un achat. En d’autres termes, le marketing automation est la stratégie ultime pour cibler la bonne personne, au bon endroit et au bon moment.
Par ailleurs, depuis Google E.A.T (Expertise, Authority, Trust), concept qui préfigure les critères déterminant la qualité d’une page web, à savoir l’autorité de la page, l’expertise de l’auteur sur le sujet abordé et la fiabilité des informations mentionnées, le contenu, associé à une stratégie de social media, retrouve peu à peu ses lettres de noblesse.
Cette mise à jour de l’algorithme met le doigt sur une vérité de plus en plus incontestable : pour pérenniser son activité et continuer d’être visible en SEO, une entreprise doit utiliser son site comme un média à part entière et montrer une réelle expertise dans son secteur d’activité.
Si vous possédez un site e-commerce, vous devez non seulement disposer de pages “commerciales” mais également de pages éditoriales qui serviront de faire-valoir pour vos produits. Par exemple, si vous êtes une agence de garde d’enfants à domicile, ne vous contentez pas d’avoir des pages exclusivement réservées aux services que vous proposez à vos clients (garde d’enfants à domicile, nounou, babysitting, garde périscolaire…).
Certes, bon nombre d’internautes vous trouveront par ce biais-là, à partir de vos pages catégories, mais d’autres visiteurs pourraient découvrir votre marque par le biais d’un article traitant de l’acné chez l’enfant par exemple.
Cela ne vous apportera pas un nouveau client dans l’immédiat, étant donné que ce n’était pas l’objet de la recherche de l’internaute, mais vous contribuerez ainsi à décupler la notoriété de votre marque en fonctionnant de cette façon, d’autant que cet internaute vous ayant vu une fois pourra repenser à vous ultérieurement lorsqu’il tapera des mots-clés, cette fois-ci en rapport avec des prestations que vous proposez.
Enfin, en misant sur cette stratégie, vous permettez à votre site de se positionner sur de nouvelles opportunités de mots-clés, parfois inattendues mais efficaces.
En définitive, c’est quoi un bon contenu web ?
Un contenu web de qualité, c’est avant tout un contenu qui répond aux attentes des internautes, qu’ils soient simples lecteurs ou consommateurs en quête d’un produit ou d’un service.
Un bon contenu, c’est aussi un contenu qui donne envie d’être lu. Il doit non seulement éveiller la curiosité et susciter l’intérêt sur le fond mais aussi être attrayant dans la forme. Le design a donc son importance, c’est la raison pour laquelle votre site doit être conçu en amont en prenant en compte les problématiques d’ergonomie et d’UX.
Pour faciliter la lecture de l’internaute et l’inciter à remplir votre objectif de conversion, un article de blog devra notamment :
- Contenir un sommaire qui récapitule les différentes sections de l’article ;
- Être aéré, mis en valeur et structuré via l’utilisation de balises HTML spécifiques telles que les balises Hn, les balises de mise en forme (gras, italique, citation…) les paragraphes et de listes à puces ;
- Proposer des boutons CTA incitatifs à l’action (téléchargement de livre blanc, demande de contact, de devis…) ;
- Contenir des liens internes et externes ciblés sur des pages qui vont aider l’internaute à pousser sa réflexion sur la thématique en question ;
- Être actualisé s’il n’est plus à jour.
En revanche, pour convaincre un internaute d’acheter, la fiche produit devra principalement :
- Avoir un titre percutant qui permet d’identifier rapidement le produit ;
- Proposer des caractéristiques techniques exhaustives (couleur, poids, dimensions, accessoires inclus et non inclus, matériaux utilisés, images, vidéos…) ;
- Proposer du contenu complémentaire, “romancé” et rédigé selon les règles du copywriting et du storytelling afin d’incarner le produit et d’attiser le désir (mettez en scène votre produit !) ;
- Proposer du contenu sous forme de questions-réponses (FAQ) afin d’anticiper les interrogations qui pourraient freiner le passage à l’acte d’achat ;
- Afficher un prix attractif et un bouton d’ajout au panier visible et incitatif ;
- Afficher des avis positifs et des éléments de réassurance (livraison gratuite, paiement sécurisé, politique de retours et modalités de remboursement, labels de confiance, garantie…) ;
- Mettre en exergue les points forts du produit (si votre produit est difficile à utiliser, prévoyez un tutoriel d’installation ou d’utilisation pour rassurer l’internaute) ;
- Afficher un bloc de produits complémentaires en vue de favoriser le cross-selling et l'up-selling ;
- Proposer des informations relatives aux conditions de retour.
Bien évidemment, que ce soit pour la rédaction d’un article ou d’une fiche produit, identifiez au préalable les mots-clés principaux, ceux sur lesquels vous souhaitez vous positionner en priorité, ainsi qu’une liste de mots-clés secondaires qui feront office de longue-traîne.
Lorsque vous rédigez, ne tombez pas dans la facilité et proscrivez absolument le plagiat ou la duplication de contenus. Rappelez-vous que le but du contenu est de vous démarquer de vos concurrents, pas de les copier. Il est donc essentiel que vous produisiez de la valeur. Bannissez le “blabla” et les longues phrases faites pour le SEO et pour ne rien dire.
Enfin, balisez vos contenus en microdonnées (privilégier le format JSON) afin d’agrémenter l’affichage de votre page dans résultats de recherche sur Google, lequel vous affichera peut-être en featured snippet, et de vous assurer ainsi un taux de clics supérieur.
Pour terminer, quel que soit le type de contenu que vous allez rédiger, posez-vous toujours la question de savoir en quoi celui-ci mérite d’être devant les autres par rapport à vos concurrents. Proposer du contenu à forte valeur ajoutée, c’est le meilleur moyen d’être récompensé de vos efforts à long terme.