Selon une étude récente de McKinsey, la crise a accéléré de trois à quatre années la digitalisation des entreprises. Une transformation nécessaire puisque les habitudes des clients, particuliers et professionnels, sont elles aussi devenues résolument digitales et leurs attentes plus précises encore.
En parallèle, la pandémie a fragilisé la trésorerie des TPE/PME : 30% d'entre elles affirment que leur activité a été mise en péril par des retards de paiement en 2020 (étude EPB). Mais la solution ne serait-elle pas justement de se digitaliser ?
Afin d’aider les commerçants à prendre un nouvel élan, l’éditeur français de logiciel de gestion EBP et l'expert du paiement Payplug proposent désormais une solution pour faciliter la gestion comptable grâce à la facturation numérique et au paiement en ligne. Nous vous en disons plus dans cet article !
1. Les impacts des retards de paiement sur les PME
Aujourd’hui en France, quatre PME sur cinq sont encore victimes de retard de paiement, selon une étude EBP. Cela fait maintenant trois ans que la loi de Modernisation de l'Économie de 2008 a rendu obligatoire le délai de 30 jours pour le règlement des factures. Malgré tout, 37% des entreprises françaises sont encore payées au-delà de ce créneau, et ces retards leur font perdre un temps précieux.
Elles passent environ 12h par an à envoyer des relances de factures, au détriment de leurs autres activités. Par ailleurs, ces lenteurs de paiement peuvent chambouler toute leur organisation et mettre en péril leur prospérité. En effet 83% des TPE/PME manquent de trésorerie et 20% règlent leurs fournisseurs avec du retard.
Conséquence : une TPE/PME meurt toutes les 33 minutes de problèmes de trésorerie dus aux retards de paiement. Mais ce n’est pas une fatalité ! Si la crise a un impact négatif sur la trésorerie des commerçants, elle a néanmoins permis à 72% d'entre eux d'accélérer leur transition numérique en investissant dans le digital, selon notre étude menée avec YouGov.
De ce fait, on a pu observer une hausse importante des paiements à distance, et des tendances fortes se sont peu à peu dégagées.
2. Les nouveaux usages du paiement face à la crise
Depuis le début de la pandémie, les offres numériques ont fait un bon de sept ans en quelques mois dans le domaine du B2C comme dans celui du B2B. Par conséquent, les habitudes de paiement ont été profondément bouleversées.
Tout d’abord, lors du premier confinement, les plafonds des cartes bancaires ont été augmentés, ce qui a permis aux consommateurs d’accroître leur panier moyen, et aux commerçants de minimiser leurs pertes. L'usage du paiement fractionné a lui aussi pris de l’ampleur : un Français sur quatre y a eu recours en 2020, et 78% des habitués de cette fonctionnalité sont prêts à changer d’enseigne pour pouvoir payer en plusieurs fois (Opinion Way).
La hausse des paiements via mobile a également été révélatrice du besoin d’effectuer des transactions sans contact pendant la crise, et aujourd’hui c’est un marché en pleine expansion. La plateforme de commerce électronique Shopify indique que le pourcentage de transactions mobiles recensées sur ses sites pendant le Black Friday 2020 était de 78%. Un chiffre élevé, qui montre bien l’essor des méthodes de paiement à distance.
Au vu de ces usages, les commerçants ont tout intérêt à digitaliser leurs paiements, quel que soit leur secteur d’activité.
3. La digitalisation pour pallier les retards de paiement
Comme nous l’avons vu, les payeurs sont désormais plus enclins à régler leurs achats de façon dématérialisée. Cela vaut aussi pour les factures ! De nombreuses entreprises ont déjà pris le pas, et utilisent un système de facturation numérique.
Aujourd’hui c’est un plus, bientôt ce sera une obligation. En effet, en 2023, l’abandon total du format papier pour les factures B2B sera acté. Si votre entreprise est soumise à la TVA, vos factures devront être numérisées et envoyées directement à l’Administration (cf : loi de finance 2020). Le déploiement de cette mesure ambitieuse devrait s'étaler jusqu’en 2025, mais nous vous conseillons de prendre de l’avance.
Comment ? En utilisant un logiciel ERP comme EBP. Il vous permettra d’automatiser votre facturation, et de générer des factures numériques plus rapidement. Pour un meilleur résultat, vous pouvez proposer à vos clients un mode de paiement directement intégré à vos documents de vente.
Sachez que Payplug vous permet de générer des liens de paiement et de les envoyer sur n’importe quel support (SMS, e-mail, application de messagerie). Lorsque l’acheteur reçoit le lien, il lui suffit de cliquer dessus pour régler le montant avec sa carte bancaire.
Exemple de demande de paiement reçue par e-mail
Grâce au e-connecteur Payplug x EBP, vous pouvez désormais faire payer vos devis, factures et commandes EBP via un lien de paiement Payplug que vos clients recevront automatiquement par e-mail.
Cette méthode vous permet de raccourcir considérablement vos délais de paiements, car le règlement par carte bancaire est instantané. Vous pouvez ainsi disposer rapidement de vos fonds, et optimiser la gestion de votre trésorerie.
Grâce à la facturation électronique, les tâches des équipes comptables sont simplifiées, ce qui leur permet d’être plus productives. Le temps moyen de traitement d’une facture passe de 15 jours en papier, à trois jours en numérique, sans compter le temps gagné à ne pas relancer les clients. La digitalisation des paiements vous permettra d’être plus efficace, tout en étant payé à temps.
Pour conclure
Face à la crise, les commerçants B2B et B2C ont dû trouver de nouveaux moyens de faire payer leurs clients à distance. La révolution numérique bat son plein, et les entreprises doivent adopter les bons outils pour rester prospères.
En résumé, d’un côté, le logiciel EBP vous permet de générer facilement des factures numériques pour vos clients. De l’autre, la solution de paiement Payplug permet le règlement de ces dernières grâce aux liens de paiement. L’association de ces deux outils vous assure un duo gagnant à l’ère de l’automatisation.
Si cette solution vous intéresse, nous vous invitons à visiter la page dédiée sur le site d’EBP :